mercredi, février 15, 2006


me voilà neuf

s’éveille avec lenteur, la langue moite en son palais – ma compagne
alanguie sur le flanc droit
de son corps large et souple
elle se caresse un sein
et porte sa main droite
vers une cigarette

alors, elle constate avec stupeur,
juste derrière la vitre
que b^t un suaire
et la mort qui va avec
qui l’appelle de se vœux

et me voilà ravi
de la voir s’installer
sur des os décharnés