« l’adieu »
imposé : j’ai cueilli ce brin de bruyère
l’automne est morte souviens-t’en
nous ne nous verrons plus sur terre
odeur du temps brin de bruyère
et souviens-toi que j’attends
inversé : et souviens-toi que j’attends
odeur du temps brin de bruyère
nous ne nous verrons plus sur terre
l’automne est morte souviens-t’en
j’ai cueilli ce brin de bruyère
libéré : et ne vois pas que je t’attends
sourires enfuis odeurs d’éther
nous ne sera que cet hiver
l’envie s’est fanée au printemps
j’ai perdu le goût de ta chair